Bouillon – Festival de l’inimaginable – mon avis


Cette deuxième partie concerne mon opinion, et cette dernière n’engage que moi.  

Suite et fin de mon retour sur un événement qui vendait du rêve : le festival de l’imaginaire de Bouillon, organisé par la Balade Féerique. 

Partie 2 - Le non factuel, à savoir mon avis

Je dois préciser ici plusieurs choses (même si, honnêtement, j’ai ça en horreur car j’ai l’impression de me vanter, mais si l’organisateur lit jusqu’ici, autant qu’il sache à quoi s’en tenir) : 

 

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je ne suis pas la petite artiste lambda timide qui fait ses premiers marchés. 

 

J’ai 41 ans à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai bossé au sein du festival fantastique de Bruxelles pendant plus de 10 ans, je suis passée orga d’événements professionnelle, avec plusieurs organisations de taille et d’ampleur différentes (dont plusieurs co-organisations de festivals), avant finalement de reprendre ma passion du dessin et de m’y consacrer à 100%. 

Je fais donc des conventions depuis 2012 avec un arrêt forcé dû au covid (même si j’ai malgré tout participé à des conventions et marchés virtuels). 

 

Je suis modératrice sur le groupe Discord “le QG des convs“, fort de près de 300 membres/exposants (à l’heure où j’écris ces lignes toujours) répartis en France et en Belgique, et donc à même d’apporter leurs propres expériences. 

 

Je suis à la Smart depuis 2007 et mon activité y est enregistrée depuis 2010. Je suis cheffe d’entreprise à statut salarié. 

 

Mon statut n’est pas moins important qu’un indépendant ou tout artiste enregistré en France et disposant d’un numéro de SIRET

Premièrement, je suis OUTREE de la manière dont la communication s’est dégradée. On est passé d’un événement qui semblait être pris en main de manière professionnelle, ce qui était hautement rassurant, à une communication approximative, bourrée de fautes de frappe ou d’orthographe, et à la formulation clairement passive-agressive quand elle sort d’un cadre “public” (comprendre relayée à plusieurs exposants).

 

J’ai appris également après coup que les mails n’étaient pas généraux, ainsi, des exposants ignoraient l’absence de vigiles jusqu’au jour J. 

 

En relisant le règlement à tête reposée, suite à l’annulation (et au risque de ne pas être remboursés), beaucoup de points posent problème voir sont carrément illégaux (comme la menace de la retenue de caution pour d’autres raisons que la propreté de l’espace loué). 

 

La communication publicitaire autour de l’événement était lacunaire, faite quasiment exclusivement sur le groupe de l’événement (et se féliciter d’avoir 3000 abonnés pour un événement annoncé à 15,000 personne n’est en rien une victoire, ou encore confondre interactions et vues sur facebook, ça n’a absolument aucun rapport), pas de site internet ou d’album pour présenter l’ensemble des exposants, réserver son entrée etc. 

 

Les retours ne vont pas dans le sens d’une présence publicitaire au sein de la ville de Bouillon. 

D’ailleurs, de nombreux visiteurs ont été surpris que l’entrée soit payante parce que cela n’avait été signalé nulle part, sauf sur Facebook.

 

La communication vis à vis des exposants est choquante, et le stress n’est absolument pas une excuse valable pour se permettre de les traiter comme quantité négligeable. 

 

Faut il vraiment rappeler qu’un marché/festival sans exposants est un échec ? 

 

En 10 ans, je n’ai jamais eu un horaire de montage totalement arbitraire et annoncé à 3 jours de l’événement, forçant des personnes à rouler de NUIT pour s’installer avant 9h du matin et poireauter jusqu’à 16h. Et les retours de différents exposants confirment qu’eux non plus n’ont jamais été confrontés à ce type d’horaire imposé. 

Je n’ai jamais non plus été confrontée à une telle réaction validiste quand des exposants annoncent une situation de handicap. Et surtout, tenter d’en rejeter la responsabilité sur eux alors que seule la communication tardive est à blâmer, c’est indigne de n’importe quel organisateur ! 

 

On me dira peut être que l’organisateur a géré tout, tout seul. 

 

Ce n’est en rien une excuse ! 

 

J’ai vu des événements organisés par des personnes seules, qui ont été gérés de main de maître, et ces personnes les ont menés de bout en bout en restant aimables, poli.e.s et à l’écoute des exposants et du public, sans jamais les traiter irrespectueusement. 

 

Et surtout, en restant joignable ! Je n’en reviens toujours pas qu’un organisateur s’annonce injoignable par d’autres moyens que le téléphone, tout en ne prévoyant pas assez de batterie pour qu’il reste allumé !!! 

 

La seule fois où j’ai assisté à cela, c’était lors de petits jeux de rôles grandeur nature “entre copains” (façon de parler), et à une époque où la couverture réseau n’était pas suffisante pour couvrir des sites perdus dans les Ardennes ou en France lorsque le roaming coutait une fortune à l’appelant et l’appelé.

 

Mais nous sommes en 2022, à une époque où de nombreux points de connexion gratuits existent, où le roaming est à la portée de tout.e.s, où les smartphones et tablettes se sont démocratisés au point de pouvoir s’assurer d’être joignable aisément, quel que soit le lieu européen où on se rend. 

 

Et Bouillon n’est absolument pas une ville perdue en Ardennes à la couverture réseau approximative et dépourvue du moindre fastfood ou lunch garden permettant une connexion wifi gratuite. 

 

Annoncer également à J-3 qu’aucun vigile ne sera présent sur site la nuit, alors que l’événement se tient un lendemain de fête nationale au sortir d’une crise ayant privé les gens d’amusements pendant 2 ans, c’est au delà de l’incompétence, d’autant que le règlement permet à l’organisateur de se laver les mains en cas de vol ou de vandalisme. 

 

Je vais revenir sur ce dernier SMS qui, pour moi, est d’un culot absolument incroyable. 

 

“J’avais bien pris en compte vos contraintes”

 

Faux

La communication avec l’autre exposante est claire quand à la prise en compte d’une situation de handicap, à plus forte raison que n’ayant pas précisé le type de handicap, vous ne pouviez pas connaître nos contraintes. On ne fait pas preuve de validisme avec un.e exposant.e handicapé.e et de compréhension avec un.e autre. 

Si vous aviez été joignable, je doute que vous m’auriez reçue avec plus de courtoisie et de compréhension que cette exposante. 

Exposante à qui vous avez annoncé la veille de l’événement à 23h30 que vous alliez faire un effort et l’attendre jusqu’à 14h. 

“Aux heures souhaitées” 

 

Quelles heures ? A aucun moment nous n’avons pu communiquer suffisamment que pour envisager une heure d’arrivée gérable compte tenu de nos problèmes de santé. A aucun moment la communication fut assez courtoise que pour arriver à ce stade de résolution de problème. 

J’ai été honnête en communiquant la totalité des messages envoyés et reçus sur ce compte rendu, AUCUNE heure n’apparait, sauf celle des horaires à respecter “scrupuleusement” et “impérativement”. Si le but est de vous donner bonne conscience, vous êtes le seul à vous leurrer à ce sujet. 

 

“Votre décision est donc sans motif valable”

 

Vous voulez vraiment une liste de motifs valables ? 

– Communication vis à vis des exposants incomplète, tardive et ne respectant pas les délais annoncés

– Mails ignorés pendant 6 mois

– Absence d’un vigile de nuit et de sécurité sur le festival

– Mentions illégales dans le règlement concernant la caution (celle-ci ne peut être conservée pour raison punitive)

– Absence de facture (on est un mois après l’événement, personne ne semble avoir reçu sa facture ! )

– Création de société tardive (elle aurait dû être créée avant même l’annonce du festival)

– Pas de retour de règlement signé par la société ou son représentant légal, un contrat/règlement doit être signé par les deux parties pour être légalement valable

– Publicité globalement insuffisante

– Manque clair d’informations légales sur l’organisation d’un festival sur le territoire Belge et les documents à demander aux exposants Belges.

– Electricité fournie tardivement (alors qu’elle a été payée)

– Absence d’un point d’eau gratuit et accessible alors que nous étions en canicule

– J’ajoute également l’agressivité, le manque de respect et la discrimination vis à vis de certaines catégories d’exposants. 

 

“Aujourd’hui je n’ai pu vous rappeler car je suis sur site à 2 jours de notre événement”

 

Faux, vous n’avez pu me rappeler car vous avez eu des problèmes de réseau et de batterie. Et être joignable à 2 jours d’un événement est de votre responsabilité et ne constitue en rien une excuse. A moins que vous n’ayez menti à l’autre exposante quand vous avez affirmé ne plus avoir de batterie pour couper court à la conversation ?

 

“Je ne polémiquerez pas sur tous vos messages que vous m’avez adressé depuis trop longtemps”

 

De un : je n’ai envoyé que 2 messages “hors contexte” (donc hors réponse à un de vos messages mail totalement lacunaire et manquant d’informations), à savoir celui envoyé le 12 Juillet et le mail d’annulation. Je n’ai également envoyé qu’un SMS pour avertir de l’annulation, puisque vous aviez annoncé ne plus être joignable par mail. Toute autre affirmation de votre part est diffamatoire, et toute “preuve” différente est potentiellement un faux et usage de faux. 

 

De deux : c’est votre ROLE de communiquer de manière efficace pour éviter des mails et des mails de questions, comme une communication pour un virement, ou une information envoyée en Décembre et traitée seulement en Juin. 

 

Je ne polémiquerai pas plus concernant votre agressivité au téléphone, le harcèlement d’appels passés en un laps de temps très court, et tout ce qui a déjà été évoqué plus haut. 

 

“Un seul mot c est décevant”

 

C’est la seule chose sur laquelle nous sommes d’accord. 

 

 

On va continuer à plonger dans le sordide : 

On appréciera donc un gentil organisateur ouvert à la discussion et la critique… Oh… Wait 

 

Outre notre expérience, ainsi que celle de l’autre exposante, nous avons eu des retours TRES différents d’autres exposants, allant dans le sens d’une absence de remise en question de l’organisateur malgré les commentaires bienveillants, les exposants allant jusqu’à souhaiter la reprise du festival par une équipe mieux organisée. 

 

En fait, c’est même pire, car l’organisateur a eu des paroles à la limite de la menace, disant qu’il ferait une faveur en parlant de certains exposants en bien et ne les “pourrirai” pas auprès d’autres organisations. 

Il a également parlé sans solicitation d’un collectif qui aurait annulé en dernière minute, disant d’eux qu’ils l’auraient insulté par SMS, et l’auraient harcelé. 

Si, comme je le pense, il parle de nous, vous avez la totalité de nos échanges dans la première partie de l’article, je vous laisse seuls juges. 

 

J’ai pu constater également de la censure sur le groupe, plusieurs messages négatifs ayant été effacés et remplacés par ceci :

On touche ici un autre problème qui a été remonté par de nombreux exposants, à savoir, comme je l’ai dit, l’absence de remise en question, mais aussi la censure de tout commentaire n’encensant pas son festival. 

Reléguant donc tout critique constructive ou justifiée à un rôle de “grincheux”. 

 

Et je doute qu’un contact par mail soit suivit de la même “bienveillance” dont il semble faire preuve ici, je rappelle que nous avons été en première ligne de son agressivité et qu’il semble, en plus, se servir de nous comme bouc émissaire. 

 

Je suis tentée de contacter la personne qui prend la parole au début du message de Mr Rossetto pour lui demander si elle est bien sure de vouloir gérer, à la place de ce dernier, la foule des mécontents qui s’accumule, lentement, mais surement. 

Notamment quand ces personnes sont à la tête d’une ville ou du tourisme de la ville, pour ne citer qu’eux. 

 

Je me permet néanmoins d’applaudir une seule chose dans la communication de cet “escrorganisateur” (comme l’a surnommé l’un de ses sponsors) : 
En mettant systématiquement en avant commerçants et artisans, comme si nous étions tous de grands amis, et en insistant sur le fait qu’il se soit “coupé en quatre” pour eux, le public pense, de bonne foi, que c’est un homme bien, gentil, honnête. 

 

Cher public, médite bien ces mots : 
Quand une page ou un groupe ne recèle aucun avis négatif ou même vaguement critique, sache que l’organisateur censure systématiquement le moindre commentaire qui ne lui convient pas. Ne te leurre pas sur son apparente bonomie, il n’a absolument pas agi pour le bien des artistes et exposants, mais uniquement pour son profit personnel. 

Conclusions

Il est évident que nous éviterons, à l’avenir, tout événement impliquant Mr Rossetto ou la société “la balade féerique”.

 

Nous savons déjà qu’il diffame notre collectif auprès d’autres exposants, en prétendant pouvoir fournir la preuve de nos insultes. Je mets au défi quiconque de fournir les preuves incontestables de ces insultes !!!

 

Si il s’en prend au collectif également auprès d’autres organisations, comme il l’a clairement dit à certains exposants, il sera poursuivit pour diffamation et calomnie. 

 

Etant également modératrice sur un groupe qui se spécialise sur l’information aux exposants et organisateurs d’événements, j’ai le devoir moral de signaler une personne qui est problématique sur de nombreux points, et potentiellement dangereuse (économiquement parlant) en profitant d’un secteur gravement impacté par la crise. J’espère ici me tromper en disant cela, mais sous l’apparence d’aider le secteur artistique et culturel, son comportement me laisse dans la bouche le goût amer de s’être servit de la visibilité d’une ville, de son marché médiéval, et d’exposants connus pour se faire de l’argent sur le dos de tous. 

 

J’ai entendu hélas trop de choses sur son comportement qui appuie cette théorie, comme ses mensonges incessant, son manque de respect flagrant des exposants, mais également du public, mais aussi son agressivité verbale quand les choses ne vont pas dans son sens. 

 

Avec le recul, j’aurais dû voir les red-flags et arrêter les frais bien plus tôt, mais ayant plus que ma part de soucis à gérer (y compris le décès de ma grand mère), j’avoue avoir manqué de vigilance à ce sujet. 

 

A l’avenir, donc, tout règlement d’événement passera désormais entre les mains de ma juriste pour attester de sa légalité. 

 

J’ajouterai à la suite de cet article les éventuels témoignages que je recevrais. Ceux ci seront toujours anonymisés pour protéger les exposants d’éventuelles conséquences, sauf si ces derniers désirent communiquer à visage découvert en commentant ce billet.

 

 

Et si vous êtes exposant, organisateur de salon, marché, convention, animateur, etc, , que vous désirez savoir quels événements sont safe ou non, ou promouvoir le vôtre, vous pouvez rejoindre notre serveur Discord ici : 

https://discord.gg/7cFDEXJ

 

 

 

 

Témoignages

J'ai longtemps hésité à annuler, au vu des échanges de mail désastreux, des demandes inutiles sinon lunaires (exemple : demander le nom et prénom de chaque exposant sur le stand, ainsi que la marque, modèle et plaque du véhicule pour ne finalement rien en faire, puisque dans notre cas, nous avons changé de véhicule entre temps et à ma question de savoir si ça avait une importance, j'ai pris un mail à la va-vite plutôt sec), et surtout, changer les horaires au dernier moment ! Nous avons fait nos 4h de route la nuit, puisque nous avions annulé une nuit d'hôtel, pensant pouvoir nous installer tranquillement avant midi, pour arriver pile à l'heure exigée. Nous arrivons devant une bitte qui nous barre le passage, dont nous n'avons pas le code, avec pour seule précision dans le mail qu'il faut appeler "un steward"... mais où ? Qui ? Comment ? Je contacte donc l'organisateur par téléphone, qui me donne sèchement le code, puis nous montons le long de la fameuse allée piétonne, censée être libre à 10h. pas de trace de l'organisateur. On doit s'y mettre à 4 pour le trouver, puis quand il arrive, il repart parce qu'il "lui faut son plan". Moi, stressée, consciente du délai limité jusqu'à 10h, je lui fais comprendre qu'il faudrait peut-être penser à se dépêcher. Il me fait des gestes pour me faire comprendre que je dois "rester zen" et me parle avec agressivité quand je commence à dire "on se sent un peu...", me répondant/coupant immédiatement par un lapidaire "vous vous sentez QUOI ?", alors que je voulais juste exprimer mon malaise d'avoir ma voiture coincée entre 5 camionnettes, sans compter toutes celles qui faisaient la queue sur le quai. Il nous montre notre FAMEUX cabanon, dont nous avons dû acheter la moitié (la bâche et les tendeurs pour le fermer, puisque plus de 200 euros la place, ça ne suffit pas pour avoir du matériel correct) : une ruine sale, trouée, aux tirettes cassées, avec une grosse barre en croix sur le devant, qui cache la vue des visiteurs (il m'a promis un technicien pour l'enlever, je l'ai attendu longtemps, en vain évidemment). Pourquoi nous autres éditeurs/auteurices avions "droit" à ces cabanons ignobles, alors que d'autres disposaient de barnums ? Je me le demande encore. La table était trouée, pas de chaise, sauf une chaise de jardin généreusement donnée par quelqu'un dont je ne connais toujours pas l'identité (orga, pas orga ?). Nous nous installons au plus vite, pour respecter les délais, ce que nous avons fait... mais à 10h, toujours autant de voitures, toujours autant d'arrivants, et un orga menaçant "de vérifier lui-même l'attractivité des stands", jamais venu. Nous avons fini par partir sur le parking exposant, qui était plein en un rien de temps, quid des autres, du coup ? Le premier jour en tout cas, nous n'avons pas eu de badges (ils ont été donnés le 2e apparemment) pour rentrer dans la zone payante du festival et accéder, notamment, gratuitement aux toilettes. Seule solution : aller de l'autre côté du fleuve pour profiter de toilettes publics sales. Pas de tickets pour les repas commandés (nous n'en avions pas pris, heureusement, mais nos voisins, oui). Pas d'eau fraîche ou d'endroit, hormis les restaurants, où se ravitailler. Et le pire de tout : peu de visiteurs, alors que nous étions censés "vendre avant tout le monde", puisque le festival n'ouvrait qu'à 16h et que nous étions tels de potiches depuis 10h du matin. Les visiteurs étaient majoritairement des promeneurs étonnés par cette présence, et il y avait un francophone sur 5, très pratique pour vendre des livres en français, du coup. Mais nous étions "dans la zone la plus passante", d'après l'organisateur, donc pourquoi se plaindre ? C'est la mort dans l'âme que nous sommes partis, j'avais honte de m'être sentie mal et d'imposer la perte de cette inscription et de la caution à mon entreprise, mais une chose me rassure : aucun·e de mes auteurices ne s'est déplacé·e, car venir de Bordeaux, Perpignan ou Toulouse pour... ça, je m'en serais voulue toute ma vie.
Obsydienn :
Je vais ici faire une liste de tous ce dont j'ai eu connaissance. Les personnes qui ont témoigné sont honnêtes, mais comme de tierces personnes sont impliquées, je me permets de mettre ces témoignages en attente tant que toutes les personnes impliquées (sauf Mr Rossetto qui, hélas, a déjà prouvé ne pas être digne de confiance) ne se seront pas manifestées :

Mr Rossetto aurait tenus des propos problématiques à l'encontre de membres du public, notamment des remarques portant sur leur statut socio-économique (Vu que vous avez des difficultés financières...).

Les bénévoles n'ont pas eu accès aux boissons promises. La brasserie aurait confié 250 tickets boisson à Mr Rossetto qui ne les a pas distribués, ou pas en quantité suffisante compte tenu de la canicule.
Il n'y avait d'ailleurs aucun accès à de l'eau potable gratuite.

Les bénévoles ne bénéficiaient pas d'une protection adéquate par rapport à la canicule (parasol, barnum, point d'ombre).

Plusieurs artistes (musiciens, déambulants) n'auraient pas été payés à la hauteur de ce qui était convenu (voir pas du tout ?). Mr Rossetto aurait affirmé ne pas avoir perçu tous les subsides attendus. Mr le Bourgmestre de Bouillon aurait démenti ces propos et confirmé que Mr Rossetto a reçu tous les subsides demandés.

Les repas promis aux exposants n'ont pas été à la hauteur du prix demandé. Les portions étaient petites, parcimonieuses, peu garnies (absence de charcuterie pour l'assiette ardenaise par exemple).

Le poste de secours était inexistant, ou peu visible.

Les contreparties promises aux commerçants sponsorisant l'événement n'ont jamais été reçues par ces commerçants.

Mr Rossetto aurait parlé dans le dos des bénévoles du Syndicat Royal d'Initiative.

L'organisation du marché de l'imaginaire de Bouillon ne sera plus confié à Mr Rossetto, mais repris par la ville de Bouillon. Mr Rossetto serait personna non gratta dans la ville désormais.

Mr Rossetto se serait donc mis à dos, en plus des artistes et exposants qui ont payé un stand et ne sont pas rentrés dans leurs frais :
Les artistes déambulants et les musiciens
Les commerçants
Les gérants du château fort de Bouillon
L'office du tourisme de Bouillon
Le Syndicat Royal d'Initiative
Le Bourgmestre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts